Paralympiques : handicapés et sportifs de haut niveau

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Paralympiques : handicapés et sportifs de haut niveau

Pourquoi handicap ne rime plus avec handicap. Si en cette semaine de février la part belle revient aux valides, du 9 au 18 mars se tiendra une compétition souvent moins regardée mais au combien pareille en termes d’efforts et de sports : les jeux paralympiques.

 

Sportifs handicapés du monde entier se retrouveront en Corée du Sud pour se disputer la centaine de titres olympiques en jeux. Si par le passé handicap et impossibilité physique empêchaient la pratique d’un sport de haut niveau, l’heure est aujourd’hui tout autre.

 

À une époque ou le handicap du sportif est catégorisé, handicap visuel B1 à 3, athlètes debout LW1 à 9, et athlètes assis LW10 à 12, l’opportunité de briller dans des conditions équitables est donnée à chacun.

 

Pareille aux catégories d’âges ou de sexes, cette quasi nomenclature des athlètes, permets à chacun de concourir dans une atmosphère totalement égale, et valide en termes d’accès. Dans cette démarche, la recherche de performances à l’instar d’athlètes valides se trouvent au cœur des préoccupations du sportif.

 

Loin des clichés que peut représenter sport de haut niveau et handicap, l’émergence de superstars dans le sport paralympique n’est qu’à ses balbutiements. Si la tendance tend à se confirmer, l’essor quasi certain, et plus loin la démocratisation d’athlètes handicapés comme star et sportifs de haut niveau en même temps, ne révèle plus d’une aberration.

 

Longtemps boudée par les téléspectateurs et les chaînes de TV, l’émergence de VRAIES performances par de VRAIS sportifs, formés et éduqués à leur sport tend à rassembler toujours plus d’adeptes. Et ceux pour une seule et unique raison : la possibilité de dépassement de soi.

 

Dans un contexte ou durant de nombreuses années, le sport handicapé était ou protégé ou tout simplement déconseillé, la favorisation et la classification des handicaps, mais aussi, et surtout, le nivellement par le haut des infrastructures et recherches dédiées à ces sports et athlètes, ont permis à ce cosme de performeurs d’exceller dans des domaines encore à l’âge de pierre il y a moins de 10 ans de cela.

 

La véritable révolution du sportif « non-valide » réside dans la capacité qu’a eu le contingent sportif à mettre dans des conditions optimales l’handicap pour justement, le laisser totalement de côté. Et finalement créer une dynamique chez les athlètes paralympiques, ou handicap ne rime plus avec handicap. Mais avec performance, dépassement de soi, et sportifs de (très) haut niveau.

 

Alors tous devant sa télé du 9 au 18 mars pour supporter nos athlètes, et vibrer au rythme de leurs exploits.

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